Bienvenue dans notre passion

Je suis une amoureuse des dobermans. J’ai eu le coup de foudre il y a 15 ans et depuis ce jour, il y a toujours minimum un doberman dans ma maison. Puis un soir, je vais au parc près de chez moi et j’y rencontre un Européen en voyage à Montréal, avec son Dobermann. À ce moment, ce fut comme une révélation et j’ai compris que c’était ce que je voulais.

J’ai étudié, lu et cherché pour trouver la femelle avec les qualités qui étaient (selon moi) essentielles. Je suis allée suivre une formation d’éducatrice canine avec Carl Girard, propriétaire d’Éduc O chien et de la SPA des Cantons (plus de 600 heures pratiques et théoriques). J’ai ainsi pu travailler beaucoup de chiens avec des problèmes différents, des expériences de vie différentes et des tempéraments différents. Même si je rencontrais des chiens extraordinaires, mon cœur est toujours resté accroché aux dobermans.
Durant les 15 dernières années, j’ai eu des chiens (dobermanns principalement, mais aussi d’autres races) en famille d’accueil et en réhabilitation. Je me suis longtemps empêchée de devenir éleveure, car je voyais tellement de dobermans avec de graves problèmes de comportement. Certains de ces problèmes étaient gérables, d’autres récupérables et certains, malheureusement, très ancrés dans le chien.
Ce qui m’a amenée à étudier plus attentivement la génétique et les lignées, pour mieux comprendre ce qui est acquis et ce qui est inné ou génétique. En continuant mes recherches je me suis rapidement rendu compte que ma race avait beaucoup de problèmes de santé graves (cardiaque, cancer, foie …). Alors trouver le bon tempérament n’allait pas être mon seul défi. J’ai continué ma formation en comportement, je suis allée rencontrer des éleveurs, des passionnés de sports (IPO, Ring français, détection…), j’ai parlé avec beaucoup d’éleveurs de dobermanns dans le monde (Google Translate était mon meilleur ami 😛), et j’ai eu des discussions avec des généticiens, biologistes et vétérinaires qui m’ont dirigée vers le Doberman Diversity Project et l’épigénétique.

 FORMATIONS :

2018 CERTIFICATION EN ALIMENTATION CANINE

Par Karine Simard Agronome et titulaire d’une maîtrise en alimentation animale.

2017 Évaluation Structure et Mouvement

École de maniement Deberlac

2017 Coaching en IPO

par Camille-Audrée Lefebvre.

2017 Maniement show

Guide Canin.

2016-2017 Formation d’éducatrice Canin

avec Carl Girard ( Educ O Chien / S.P.A. Des Cantons) 600 heures.

Une amie m’a déjà posé la question : pourquoi faire plus de chiens alors que les refuges débordent?

Pour les protéger justement. 

Mon projet d’élevage est fondé sur la notion de responsabilité vis à vis de ma race. Et je prends ça très au sérieux.

J’ai passé les 10 dernières années à prendre des dobermans en « rescue », à les réhabiliter et à leur trouver de nouvelles familles (quand c’était possible).

Tous ces chiens avaient des points en commun :

  • Ils n’avaient pas été adoptés pour les bonnes raisons 

  • Ils n’avaient pas été vendus (« produits ») pour les bonnes raisons

  • Il n’avaient pas été bien socialisés chez les « producteurs » (la période entre 0 et 3 mois est cruciale dans le développement du chien)

  • Leurs parents n’étaient pas des chiens matures au bon tempérament (anxiété généralisée, anxiété, problème d’inhibition de la morsure, nerfs à vif, PICA, TOC…).

  • Ils avaient des problèmes de santé génétiques/douleurs chroniques (neurologique, dysplasie, problème de foie, malabsorption (ALT)…)

En tentant de réhabiliter des chiens déjà mis au monde par de mauvais éleveurs sans scrupules, je ne fais que prendre le problème par sa conséquence et rester dans un cercle vicieux.

Par contre, si j’introduis des individus de qualité dans la population canine, je change la perception de ma société quant aux chiens, je réduis l’incidence des maladies génétiques et j’interviens directement sur les risques d’abandons. Voilà le mandat que je me suis donné.

Je veux redonner les lettres de noblesse au dobermann en restant constamment informée, en mettant tout en oeuvre pour engendrer des chiots sains d’esprit et en santé, et en m’assurant de faire le meilleur jumelage chiot/adoptant.

Lorsque j’informe les gens sur ce que le doberman est vraiment, j’aide ma race.

Lorsque je fais des calculs et des tests génétiques qui prennent temps, argent et minutie, j’aide ma race.

Lorsque je m’assure que les chiens que j’ai engendrés ne se retrouvent pas en refuge, j’aide ma race.

Le doberman est un chien UTILITAIRE. Pourtant, dans les dernières années, combien de dobermans se sont démarqués par leur utilité? Combien avons-nous vu de dobermans d’assistance en soutien psychologique ou émotionnel? Combien de dobermans comme chien-guide? Combien de dobermans dans les aéroports ou aux douanes, ou dans les métiers où il était présent avant? Je peux les compter sur les doigts de ma main. En 2018, il y a eu 11 dobermans au CANADA qui ont fait des trials de IPO (dont la mienne!). Je vois des centaines de dobermans relégués au métier de chien de salon, alors qu’ils ont envie de travailler, un besoin de se dépenser et de performer dans une activité engagée avec leur maître.

Pourquoi je veux ajouter des dobermans dans le lot? Pour ramener LE dobermann, le chien utilitaire, polyvalent, qui donnerait sa vie pour plaire et protéger son maître. 

| Je me suis donné comme mandat d’aider ma race au mieux de mes connaissances, mais surtout, de ne jamais arrêter d’apprendre.